3d.FAB est l’un des lauréats d’un challenge de fabrication additive
Hébergée sur Axel’One Campus, la plateforme de recherche et de prestations en impression 3d.FAB a participé à un challenge de fabrication additive. Lancé par le groupe industriel Solvay en novembre 2017, le concours international visait à développer des objets simples et complexes à partir de filaments de polyétheréthercétone (PEEK) fournis par Solvay, l’un des polymères les plus difficiles à imprimer.
La compétition était ouverte aux étudiants à l’échelle internationale. L’équipe 3d.FAB a été représentée par Chloé Devillard, étudiante à l’Université Claude Bernard Lyon 1, actuellement en thèse sur la plateforme 3d.FAB, et Dr Christophe Marquette (Directeur de recherche CNRS). La plateforme 3d.FAB est dépendante de l’Université Lyon 1 et issue de l’Institut de Chimie Biochimie Moléculaire et Supramoléculaires (ICBMS), du laboratoire de Chimie de l’ENS et du laboratoire MATEIS. Gemain Fauny, ingénieur matériaux pour Axel’One et travaillant sur l’initiative d’impression 3D, faisait également partie de l’équipe.
La première phase de la compétition de novembre 2017 à janvier 2018 consistait à imprimer en 3D des éprouvettes de traction, objet basique d’une géométrie simple et de faible hauteur. Après avoir brillamment passé cette étape de sélection, l’équipe 3D.FAB a participé à la seconde phase de février à mi-mars 2018. Il s’agissait de reproduire deux objets 3D dont la complexité était présente à deux niveaux : des éprouvettes de traction imprimées verticalement (complexité technique) puis le logo Solvay (complexité dimensionnelle). Ces empreintes 3D ont été évalués selon deux critères : leur tenue mécanique et leur aspect esthétique.
Le 22 mars dernier, les trois lauréats ont été annoncés. L’équipe 3d.FAB s’est placée à la 3ème position. Le jury a apprécié l’aspect esthétique des objets 3D produits. 3d.FAB obtient ainsi un prix de 3000€ qui sera investi dans d’amélioration de l’imprimante 3D utilisée grâce à un système localisé sur l’objet en cours d’impression. Le concours permet à 3d.FAB de valoriser ses compétences en impression 3D de matériaux thermoplastiques haute performance et de démontrer sa légitimité sur la scène internationale. D’un point de vue technique, ce challenge a aussi montré que le PEEK, encore peu soumis à cette technologie, est adaptable à l’impression 3D FDM.